Pour comprendre les actions de la Fondation Maisons du Monde et aller à la rencontre d’initiatives positives, la chroniqueuse Cyrielle Hariel est partie en Colombie, sur le terrain, pour découvrir le projet « Préserver la forêt amazonienne en Colombie » porté par l’association Forestever.
Le programme de sensibilisation aux enjeux de développement durable porté par cette ONG lui a permis de découvrir un projet de reforestation mis en place avec les communautés indigènes Ticuna, vivant le long du fleuve Amazone. Elle a pu échanger avec les communautés Casiyanaira, San Martin de Amacayacu, Km 6 et Villa Andrea et ainsi mieux appréhender les problématiques rencontrées par ces communautés.
En effet, le projet de Forestever vise à donner les moyens aux communautés indigènes de l’ethnie Ticuna de participer activement à la protection de leur environnement, notamment grâce à une gestion durable de leurs ressources forestières.
Concrètement, pour lutter contre la disparition progressive des forêts et accroître les ressources des communautés indigènes, Cyrielle a participé à des plantations le long des baraquements des communautés pour faire de l’ombre aux habitants ou à des plantations d’arbres à fruits et à bois au sein de parcelles des bénéficiaires du projet afin de délimiter leurs parcelles et favoriser les espèces valorisables pour ces communautés.
Au travers d’ateliers de sensibilisation, l’association Forestever accompagne les écoles pour lutter contre la disparition progressive des forêts et de leur biodiversité et ainsi préserver les ressources pour ces générations. Dans ce cadre, la journaliste a participé à un atelier de dessin sur les plantes identifiées en forêt ainsi qu’à un atelier de sensibilisation à la reconnaissance des plantes d’intérêt pour l’artisanat local.
Enfin, pour lutter contre l’exclusion des populations qui dépendent des ressources forestières, l’ONG Forestever participe à la valorisation de leurs modes de vie et cherche un équilibre entre les communautés qui vivent des ressources de la forêt et la préservation des forêts et de leur biodiversité. Durant sa visite, Cyrielle Hariel a d’ailleurs pu assister à la consolidation d’un livret d’identification d’espèces ligneuses et de palmiers de la région, dont certaines sont surexploitées et donc replantées lors d’activités de restauration de la forêt. Enfin, Cyrielle Hariel a participé à la délimitation d’une future réserve de palmiers d’intérêt pour l’artisanat et pour la construction de maisons.