Remise des Trophées Emmaüs du réemploi : découvrez les lauréats 2019 !

22
novembre
Vendredi 14 novembre 2019 se tenait la remise des Trophées Emmaüs pour le réemploi à Norges-la-Ville, à côté de Dijon. Retour sur cet événement qui a vu récompenser 3 gagnants !

Issus du partenariat entre la Fondation Maisons du Monde et Emmaüs France, les Trophées Emmaüs du réemploi récompensent depuis 2018 la créativité des associations Emmaüs et le réemploi des matériaux.

Cette année encore, le concours a lancé un défi de taille aux personnes accompagnées par le mouvement Emmaüs : redonner vie à des objets initialement voués à être jetés grâce aux techniques de l’upcycling.

Un challenge si bien relevé par les structures Emmaüs que deux projets ont finalement été récompensés par le jury de cette 2e édition !

Le prix du Jury ex-aequo

Le premier prix du Jury ex-aequo revient à Emmaüs Norges pour sa table basse, conçue dans le cadre de l’atelier Emmaüs UP initié par le designer dijonnais Mathisse Dalstein. Sa particularité vient de son plateau entièrement composé d’éléments en bois de différentes natures, mais toujours issus de déchets de mobilier. « Mon regard a changé et je vois aujourd’hui les déchets comme des ressources » confie Illiès Toubal, un compagnon d’Emmaüs Norges ayant participé à la fabrication du meuble. « Je suis très fier de réussir à concevoir du mobilier qui ait du sens. »

Le 2e gagnant ex-aequo du concours est l’Atelier Emmaüs pour son étagère Lucie, qui emprunte son nom à la secrétaire et co-fondatrice du mouvement Emmaüs : Lucie Coutaz.
Composée de bois destiné au rebut, la petite étagère vide-poche constitue un des cinq objets de la gamme d’Atelier Emmaüs, conçus par des designers professionnels. « Le travail de réemploi n’est jamais simple et a un coût, mais il est aussi très valorisant », explique Anne Caillebotte, représentante de l’Atelier Emmaüs en charge du développement commercial.

Le prix du public

Cette année, le prix du public a été attribué au rocking-chair présenté par Emmaüs Cahors, inspiré du style canadien. « Cette idée nous est venue après en avoir reçu un très mauvais en don. Nous avons décidé de changer complètement le design afin d’obtenir un rendu plus moderne », racontent Ylber Koxha et Julien Barthez, ses fabricants. La réalisation de ce fauteuil a nécessité plus de 30 heures de travail entre la recherche des matériaux, le ponçage du bois, la découpe de chaque pièce, l’assemblage et la fabrication des coussins. Un travail de longue haleine aujourd’hui récompensé par le public !